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Histoire de l'Alchimie

 

Cornue.jpg      L’origine

L’historique de l’alchimie se trouve dans la terre des Pharaons, au IIIe siècle qu’apparut en Egypte le livre tel que nous le connaissons aujourd’hui, sous forme d’un ensemble de feuille reliées et non plus d’un rouleau de papyrus de plusieurs dizaines de mètres de long. La Haute Science s’est diffusée très rapidement dans le reste du monde, en particulier en Grèce, en Chine puis chez les Arabes. En remontant à la légende toujours plus chargée de sens il faut considérer l’alchimie elle-même comme le résidu d’une grande religion cosmique et titanesque issue des mystères sacerdotaux de la Haute Antiquité, tombée en décadence avec l’usure du temps.

 

L’alchimie Arabe

C’est en effet au VIIe siècle que l’Egypte connut l’invasion arabe, et les conquérants poursuivirent la quête alchimique, en l’adaptant à leur mentalité. Avec bonheur, car l’alchimie arabe se révèle être d’une toute autre profondeur. D’autre part, les rapports de civilisation entre les Perses et les Chinois expliqueraient que la science hermétique des Musulmans se soit autant intéressée à la médecine universelle qu’à la transmutation des métaux.

 

Le Moyen Age ou les moines alchimistes

On n’a pas assez dit que les premiers grands alchimistes furent des moines, tant il est évident que ceux-ci présentaient toutes les caractéristiques qu’on exige de l’alchimiste. A ces conditions, s’ajoute le fait qu’au Moyen Age, la science n’était pas séparée de la religion, et que du reste, les disciplines n’étaient pas aussi cloisonnées qu’à notre époque. Les moines étaient en même temps que des religieux, les plus grands savants de leur temps, et dans le cas des Templiers, ils étaient aussi des hommes de guerre émérites. La société était un reflet hiérarchisé du cosmos, où chacun était à sa place et où les religieux étaient les dépositaires de la Tradition.

 

La Renaissance

La période de l’histoire du monde communément appelée Renaissance correspond à un profond changement des rapports de l’homme et du monde, d’où une répercussion sur ceux de l’alchimiste avec le public : à une éclipse des valeurs culturelles et spirituelles qui avaient donné naissance, au Moyen Age, aux corporations des bâtisseurs de cathédrales et autres sociétés secrètes, correspond un indiscutable progrès social. Dès lors, les alchimistes n’auront plus le soutien de l’Eglise et la sécurité des cloîtres, mais devront briguer les avantages des princes ou subir leurs persécutions : le schisme profond dû, aux progrès du rationalisme, favorisera les progrès de la science aux dépens de la pratique philosophale pure : jeté dans le monde, l’Adepte aura à compter avec lui, et bien souvent à double tranchant, qui offre positivement, une ouverture du monde à l’alchimie, mais d’autre part, qui ouvre la voie à tous les charlatans, à tous les excès : à la Renaissance, les persécutions encourues par un alchimiste pourront relever de la simple cupidité des princes et non plus de raisons doctrinales, ce qui reflète un éloignement par rapport aux principes. Le représentant de l’Art Royal (alchimiste), doit rendre compte aux rois et aux princes.

 

 

La décadence de l’alchimie

Après l’apparente apogée de la Renaissance, qui contient déjà en germe le déclin extérieur de l’alchimie, les alchimistes et les Adeptes semblent avoir jeté leurs derniers feux : désormais, ils se retireront de la scène du monde, livrée soit aux charlatans, soit à la chimie scientifique ou reflète bien la dichotomie pernicieuse d’une certaine pensée moderne attachée à séparer « ce que Dieu a uni », à savoir le corps et l’esprit.

 

 



31/03/2016
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