Sommes-nous sous l'influence de Mars ? (Geburah selon la Qabal)
En lisant le cours de Qabal du livre II de Jean Dubuis sur Portea lucis.fr, j’ai fait une analogie avec ce que nous sommes en train de vivre en ce moment. Comme je trouve cela intéressant, je vous partage quelques extraits :
« En Briah, l’Archange Kamaël met la Loi en exécution afin que s’accomplisse dans la justesse l’écoulement de l’énergie. Kamaël est souvent personnifié comme un Chevalier vêtu d’écarlate tenant en sa main droite son épée.
En Yetzirah, les Seraphim (Séraphins : Serpents de Feu ou Serpents Brûlants) assurent la bonne application de ce qui doit être fait par le don de l’Ardeur brûlante et l’œuvre de purification par la Foudre et le Feu. Rappelons que : Anges et Archanges sont des forces qui n’ont rien d’Humain quoiqu’on leur attribue souvent un forme humaine. Ils sont parfaits depuis l’origine et à jamais, et exécutent leurs fonctions parfaitement. Ainsi, Anges et Archanges de Geburah (Mars) détruiront inexorablement ce qui doit être détruit : ce qui dévie du chemin juste, ce qui a trop duré, etc. A titre de comparaison, la nature fait tomber les feuilles des arbres à l’entrée de l’hiver, et si les feuilles ne tombent pas seules, elle utilise le vent, la pluie. Car il faut que les feuilles tombent. Pour l’adepte, Geburah agit afin que le Chemin puisse se poursuivre, en éliminant tout ce qui provoque une stagnation, détruisant le confort où l’on ronronne, provoquant des chocs où s’anéantissent les notions intellectuelles, morales ou émotionnelles conventionnelles, brûlant toute chose qui empêche la percée. Ce qui prend souvent des formes difficiles à supporter pour l’homme ordinaire. D’où le nom de « Pachad », la Crainte, que provoque alors le mode d’action de cette Sephirah (Geburah/Mars). La crainte ici n’est pas la peur. La peur est provoquée par le Monde des Qliphoth. Elle est l’un des principaux obstacles, avec l’orgueil, mis en œuvre pour nous empêcher d’être (des hommes). La crainte, elle, est ce qui force le respect devant la toute-puissance divine et ce qui nous fait rassembler en notre point central toutes nos forces éparpillées afin de surmonter une épreuve.
Le Nom en Assiah : Madim, Mars, nous précise l’aspect guerrier, héroïque de Geburah, Mars, planète rouge dont nous pouvons étudier par ailleurs le symbolisme astrologique et mythologique.
Les vertus associées à Geburah : courage, énergie, intégrité, justesse, renforcent cette idée ainsi, hélas, que les vices : cruauté, esprit de destruction.
Toutes ces indications nous amènent tout naturellement au personnage du Guerrier ou du Chevalier. Si nous étudions les avatars, les us et coutumes des Chevaliers, qu’ils soient Templiers, Arabes, de la Table Ronde ou Samouraïs, nous voyons que le Chevalier accompli est doté des vertus de Geburah, mais il n’en a pas les vices : il n’est pas cruel et si son action est violente, s’il est au-delà du bien et du mal parce qu’il est juste, il ne se laisse jamais « déborder » et ne cède jamais à la déviation habilement proposée par les hôtes de la contre-nature. Le Chevalier est toujours juste. Si son monde est violent, c’est aussi le domaine de la discipline, du courage et du don total de soi. Comme Geburah fait respecter la loi de Chesed (Jupiter), ainsi le Chevalier fait appliquer et applique lui-même la loi du Seigneur.
Que l’apprenti-Chevalier en nous parte en guerre avec détermination et foi depuis le pays de Logres et gagne son épée en appréciant à sa juste valeur chacune de ses tribulations comme un don de Geburah ! Qu’il fasse la conquête du Château Aventureux et parvienne à sa vérité, à sa quintessence ! La voie du Chevalier appartient à la remontée de la conscience. »
Ce que nous pouvons remarquer, c’est le fait de nous retrouver dans une triangulaire :
Geburah (Mars) – Binah (Saturne) – Chesed (Jupiter) / (Voir Arbre de la Qabal)
Comme nous l’avons vu au-dessus Geburah mène le jeu, mais par l’entremise de Binah qui est le maître du temps. Celui-ci, c’est accéléré, afin de nous faire perdre nos repères et faire sauter notre immobilisme intérieur.
Pour ce qui concerne Chesed, nous pouvons remarquer, dans une journée, avoir des périodes où nous sommes exténués, comme si on nous avait débranchés. Alors des moments de pause s’imposent afin de cesser toutes agitations internes et externes, car pour retrouver de l’énergie nous devons avoir des moments de plénitude, s’ouvrir pour entrevoir de grandes choses pour ce nouveau monde qui nous attend et qui est avant tout intérieur puis prendra place à l’extérieur !
Ce ne doit plus être les éléments extérieurs qui nous poussent à faire, mais bien une force intérieure qui nous pousse à Être.
Isabelle
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